Hommage à Jean-Marie Leclair (1697-1764)

Hommage à Jean-Marie Leclair (1697-1764)
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localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0910 001 00077
technique1 photographie numérique : couleur
descriptionAdresse de prise de vue : Chevet de l'église Saint-Nizier, à l'intersection des rues Président Edouard-Herriot et de la Fromagerie, Lyon 2e.
historiquePlaque mémorielle apposée sur l'initiative d'Ennemond Trillat (1890-1980), directeur du Conservatoire de musique, au frais de la municipalité de Lyon, après accord préfectoral du 14 avril I960, et inaugurée le 28 janvier 1961.
historiqueAu chevet de l'église Saint-Nizier, à l'angle de la rue Président Edouard-Herriot et de la rue de la Fromagerie, exactement au-dessus d'une vasque où, naguère, on avait accroché des panneaux publicitaires, figure une inscription à la mémoire d'un enfant du quartier : Jean-Marie Leclair, dit l'Ainé, que l'on considère comme le premier violoniste du XVIIIe siècle. Il était né dans une famille de huit enfants, dont six devinrent musiciens. Son père, passementier rue Mercière, appartenait lui-même au groupe symphonique qui, chaque année, le 8 août, interprétait le traditionnel motet "Voeu du Roi". Jean-Marie Leclair mena l'existence vagabonde des gens de théâtre. Danseur et maître de ballet, il se consacra bientôt à la composition musicale et appartenait, en 1734, à la Musique du Roi. Il vécut notamment en Hollande où il était violon solo des Concerts privés de M. de Liz, à la Haye. C'est au retour d'un de ses voyages qu'il mourut assassiné dans des circonstances jamais éclaircies, le 22 octobre 1764, à l'âge de 67 ans. Ce grand violoniste et compositeur - dont le nom fut pourtant adopté en 1953 par Jean-François Paillard pour son "Ensemble instrumental Jean-Marie Leclair", spécialisé dans la musique française du XVIIIe siècle - est encore trop souvent ignoré des Lyonnais. Ce sont pourtant à trois Lyonnais que l'on doit cette reconnaissance : l'organiste et compositeur Maurice Reuchsel exhumait dès 1901 les oeuvres du maître et en publia des extraits en 1920, puis, en 1904 et 1906, l'érudit Georges Tricou, poursuivait de patientes recherches sur cette famille, et enfin le critique musical Léon Vallas inscrivait Jean-Marie Leclair au programme du 11e concert de la Revue musicale donné au grand amphithéâtre de la faculté des Lettres de Lyon (21 mars 1909) et résumait les données d'histoire sur cette famille dans son livre "Un siècle de musique et de théâtre à Lyon" (1932).
historiqueL'inscription au chevet de Saint-Nizier, exécutée aux frais de la municipalité par le graveur lyonnais Lamborot, sous la direction de Louis Weckerlin, architecte en chef de la Ville de Lyon, commémore les grandes étapes de cette brillante carrière. Elle fut officiellement inaugurée le 28 janvier 1961 par Louis Pradel, Maire de Lyon, et Ennemond Trillat, directeur du Conservatoire de Lyon. Source : L'Echo-Liberté, 3 et 30 janvier 1961 [BM Lyon, 6672].
note à l'exemplaireNom original du fichier : IMG 4818.
note bibliographique"Notes pour le concert de la Revue musicale" in Revue musicale de Lyon, 14 mars 1909 [BM Lyon, 158547]. - Le Progrès de Lyon, 29 janvier 1961 [BM Lyon, 950002]. - Le monument public français : l'exemple de Lyon / Gilbert Gardes, 1986, p.573 [BM Lyon, 6900 E2 GAR]. - Jean-Marie Leclair l'aîné / Marc Pincherle, 1985 [BM Lyon, 6900 X6.3 LEC].

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